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L'épicerie de l'orage
13 mai 2010

le troisième jeudi de l'épicerie

C'est le troisième jeudi, c'est dans notre épicerie.

On vous parle beaucoup de papier en ce moment, parce que nous avons des décisions importantes à prendre, des décisions de fabrication qui auront un impact fort sur notre petite production. Un impact sensoriel - visuel, tactile... Un impact éditorial, donc... Mais aussi un impact écologique. Et économique. En un mot, plus propre, plus respectueux de l'environnement, plus correct socialement, c'est aussi... plus cher. Beaucoup plus cher. 

Et ça, ça nous pose question. Parce que le prix de revient de nos livres aura nécessairement une répercussion sur leur prix de vente.

Alors pour ce troisième jeudi de l'épicerie, nous avons envie de vous poser une simple question :

- Etes-vous prêts à payer plus (disons 10 euros au lieu de 8) pour le même livre, pour que nous l'imprimions sur un papier recyclé avec des encres végétales ? 


Note pour les participants au précédent jeudi : le petit-quelque-chose est prêt, il attend dans l'arrière-boutique pour rejoindre la poste. Il lui manque juste un petit-quelque-chose-en-plus que nous avons fait imprimer à Londres, qui arrive par avion, et qui en fait n'arrive pas du tout, et on se dit que ça, en termes d'empreinte carbone, ce n'était peut-être pas la meilleure idée. Et au passage, on vous dit aussi que Moo, les cartes sont jolies, mais le service après-vente est franchement lamentable, et qu'on ne nous y reprendra plus...

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Commentaires
S
Oui et oui et oui !!!<br /> Oui aux bons et beaux livres. Ceux que l'on a envie de toucher et de manipuler, sur lesquels on laisse voyager les yeux, les doigts, la tête....<br /> Ceux dont on connait très bien la place parmi les centaines (j'exagère à peine...)d'autres dans la bibliothèque et dont on se souvient où et quand on les achetés. <br /> Alors 2 euros en plus pour mon livre et des nouilles pour le diner !!<br /> Stéphanie
N
Oui, mais il faut le mettre en avant pour que les lecteurs aient conscience de cet intérêt, je crois.
V
Répondre à cette question n'est pas si simple. Oui, dit comme ça, 2 euros de plus c'est quoi dans mon portefeuille ? Effectivement, si ces 2 euros contribuent à respecter un peu la planète ? Si j'achète des livres, c'est que je dispose de quelques sous somme toute et que je considère que l'éducation mérite qu'on y laisse un peu d'argent. Mais... là on rentre dans une politique de prix. Je suis très loin d'être experte en la matière. Je connais juste l'histoire du prix psychologique et je remarque que, dans votre exemple, on peut passer à un prix à deux chiffres... Je ne connais pas le marché du livre, et encore moins dans quel segment votre projet éditorial s'inscrit. Ceci pour dire que quand j'hésite entre acheter des biscottes bio et non bio, j'hésite entre deux produits équivalents ; je ne mets dans la balance que, d'un côté, mon portefeuille, de l'autre ma conscience écologique et le soucis de ma santé. En matière de livre, cela me paraît plus compliqué. Je n'hésiterai jamais entre deux produits équivalents par le contenu puisque ces deux produits n'existent pas. Mon choix sera toujours déterminé par le contenu éditorial, les illustrations, l'aspect graphique, le format (et là effectivement je ne suis pas à deux euros près et, j'ose le dire, je ne vais pas regarder si la fabrication du bouquin a respecté l'environnement). Tout dépend à qui s'adresse vos livres : à un public déjà acquis à l'achat de livres jeunesse, à un public à conquérir ? Effectivement, comme le dit Radzimire, et si vous demandiez aux libraires ? Allez... bon courage, on vous aime !
F
Prête à payer un livre plus cher si le papier est recyclé et l'encre végétale, trois fois OUI!<br /> Pour Moo, j'attends toujours mes petites cartes...
R
C'est peut-être aux libraires qu'il faut poser la question. Nous , on est là parce qu'on aime les livres même à 2 euros de plus.
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