formes parfaites
# Ligne éditoriale : fait
# Choix graphiques : faits
# Textes : quasi écrits
# Format du livre : ...
Des mois que l'on cherche LE format. Et au moment d'entrer "en écriture", c'est à dire de figer définitivement et minutieusement les pavés de textes que l'on a décidés et dessinés grossièrement, il faut que notre forme, le format de nos livres soit eux aussi définitivement établi.
Donc. On mange format, on dort format, on se balade format. On sort tout ce qui est disponible et tout ce qui pourra nous être utile ; on étale par terre et on contemple, on détaille, on argumente.
Ce choix-là est redoutable. Il doit répondre à de nombreuses exigences qui semblent parfois contradictoires mais qui doivent être toutes de la même façon prises en compte : notre projet éditorial, notre public, les contraintes de fabrication, les contraintes de coût de fabrication, la détermination du prix de vente, l'effet collection, la visibilité en librairie...
Le format idéal. La divine proportion. A chacun son modulor.
Vendredi soir en se couchant, le choix était cornélien. Ça ou ça ? Oui mais si c'est ça, on perd ça. Mais ça sans ça, ça le fait pas.
Une nuit et un pas de côté. Je crois que samedi matin au lever on la tenait. Ou plutôt on les tenait. C'était finalement simple, ce sera : ça et ça.