les Aujourd'hui
J'ouvre aujourd'hui la catégorie des billets aujourd'hui.
Il parait qu'un blog se fait en se faisant et je trouve qu'en dix jours nous sommes loin d'avoir trouvé un rythme, un esprit et un ton.
Simplissime en apparence, c'est un exercice périlleux pour celui qui s'y colle.
Au bout de dix jours donc, je me dis qu'il était important de poser le décor, de créer des billets "essentiels" pour raconter le si-vous-avez-raté-le-début-de-l'histoire.
Mais ces billets thématiques sont parfois contraignants, très figés, peu vivants. Des exercices de style qui ne satisfont pas toujours les attentes -je suppose- de ceux qui viennent nous lire.
Parce que moi en tant que lectrice de blog, ce qui me touche avant tout, c'est ce mélange des genres. Ce carnet très intime qui soudain ne l'est plus. Ces réflexions publiques formatées pour le support et ces scrapbook personnels qui a priori ne concernent que nous. L'un sans l'autre et le blog me semble moins réussi. Trop de moi dégoulinant me rebute, trop de froideur rédactionnelle et je ne vois plus bien l'intérêt d'utiliser ce support. Certains mêlent les deux avec maestria.
J'aimerais dans cette catégorie parler de mes journées au fil de l'eau, de ce quotidien de celui qui crée son activité. Raconter une histoire. On en revient là.
Aujourd'hui donc. Une journée qui inaugure bien mal cet espace puisque c'est justement une journée pas-grand-chose. Ce genre de journée qui se traine et s'étire sans que to do list ne bouge d'un iota - ou si peu. Parce que voilà c'est une journée enfant malade. Un petit loup pas très en forme au coucher, une nuit plus que hachée, un réveil fiévreux et me voilà clouée à la maison. C'est très facile. Aucun chef acariâtre à appeler (je connais j'ai testé). Simplement se dire : bon ben, je reste -un peu comme à la fin de question pour pour un champion.
Le plaisir de l'indépendant et ses dangers.
Demain, je retrouve le monde, je vous raconterai.