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L'épicerie de l'orage
11 janvier 2010

les Aujourd'hui

J'ouvre aujourd'hui la catégorie des billets aujourd'hui.
Il parait qu'un blog se fait en se faisant et je trouve qu'en dix jours nous sommes loin d'avoir trouvé un rythme, un esprit et un ton. 
Simplissime en apparence, c'est un exercice périlleux pour celui qui s'y colle.
Au bout de dix jours donc, je me dis qu'il était important de poser le décor, de créer des billets "essentiels" pour raconter le si-vous-avez-raté-le-début-de-l'histoire.
Mais ces billets thématiques sont parfois contraignants, très figés, peu vivants. Des exercices de style qui ne satisfont pas toujours les attentes -je suppose- de ceux qui viennent nous lire.
Parce que moi en tant que lectrice de blog, ce qui me touche avant tout, c'est ce mélange des genres. Ce carnet très intime qui soudain ne l'est plus. Ces réflexions publiques formatées pour le support et ces scrapbook personnels qui a priori ne concernent que nous. L'un sans l'autre et le blog me semble moins réussi. Trop de moi dégoulinant me rebute, trop de froideur rédactionnelle et je ne vois plus bien l'intérêt d'utiliser ce support. Certains mêlent les deux avec maestria.

J'aimerais dans cette catégorie parler de mes journées au fil de l'eau, de ce quotidien de celui qui crée son activité. Raconter une histoire. On en revient là.


Aujourd'hui donc. Une journée qui inaugure bien mal cet espace puisque c'est justement une journée pas-grand-chose. Ce genre de journée qui se traine et s'étire sans que to do list ne bouge d'un iota - ou si peu.  Parce que voilà c'est une journée enfant malade. Un petit loup pas très en forme au coucher, une nuit plus que hachée, un réveil fiévreux et me voilà clouée à la maison. C'est très facile. Aucun chef acariâtre à appeler (je connais j'ai testé). Simplement se dire : bon ben, je reste -un peu comme à la fin de question pour pour un champion.
Le plaisir de l'indépendant et ses dangers.

Demain, je retrouve le monde, je vous raconterai.

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Commentaires
M
Toute ressemblance avec un personnage ayant existé serait fortuite... Tiens, le patron acariâtre te fait penser pourtant à quelqu'un ? ;-)<br /> Je pense que j'aurais l'occasion d'évoquer d'autres moments sur ce premier job. Tout le bonheur que l'on avait à les faire lire, les faire écrire (tu te souviens des "petits cahiers d'écriture" que l'on transportait dans des bassines jusqu'à nos Twingo ?) Il y a eu plein de moments forts dont j'ai envie de parler. Le travail que je fais aujourd'hui n'est que nostalgie de ces échanges-là. Mais je préfère le faire hors instructions officielles et hors patron acariâtre... Et je suis sûre que tu me comprends !
T
Quelle surprise de te voir apparaître de cette façon dans ma boite aux lettres et dans ma fenêtre d'ordi ! un moment bien agréable où après m'être bien creusé la tête pour savoir ce qui se passait dans la tienne , j'ai mis un peu de temps à reagir mais maintenant ça y est , j'ai compris , et comme je te vois bien dans cette aventure , écrire a toujours été ton truc mais éditer ...!!! c'est vrai qu'il faut placer les gros cailloux au fond et tu as bien raison de te projeter de cette façon, j'ai beaucoup aimé ton carton mystérieux sans plus , sorte d'énigme à déchiffrer ,le titre accrocheur qui te mène sur un chemin inconnu avec plaisir : librairie , épicerie ...Des épices pour donner du piquant à la vie , nécessaire , indispensable ...Et pour ne rien te cacher , je ne suis pas une adepte des blogs , le tien est le second que je lis (!!!) et je n'ai jamais fait de commentaires alors tu vois , je suis assez larguée ...Je me suis régalée au tien , peut être parce que je t'y ai retrouvée comme je te connaissais , une vague de plaisir aussi ; j'ai bien aimé les textes que tu y as posés , et j'aime bien comme toi cette façon de rencontrer les autres mais jamais je ne me sentirai prête à ce type d'exercice que je trouve difficile à mener dans le temps pour de multiples raisons ; il faut une grande richesse personnelle et pouvoir se projeter au dehors avec aisance . En lisant des passages , je riais toute seule des allusions à ton premier job avec moi , sur le patron acariâtre...
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