[pourquoi] le manque et l'envie [les essentiels #4]
La production jeunesse est riche, dense voire pléthorique, souvent intelligente, imaginative et belle à couper le souffle.
La
question est donc de savoir si notre projet a sa place, si sa place
apporte quelque chose dans cet univers, si notre univers tient le choc
dans cette production.
On est convaincu qu'un petit éditeur
indépendant qui commence doit apporter quelque chose de neuf dans le
paysage. Pire. Il doit répondre à un vrai manque.
Ce manque, on le vit nous. En tant que parents, qu'en tant qu' ['ex]
enseignant, en tant qu' ['ex] journaliste jeunesse, en tant qu' ['ex]
passionnés d'éducation, de jeunesse, d'école, d'ados, d'apprentissage,
de désapprentissage, de tissage, et d'apprentis...
On s'est retrouvé un soir à échanger sur ce même manque qu'on éprouvait.
[Tu ne trouves pas, toi, que ce serait intéressant qu'il y ait des livres qui....]
Et l'aventure a commencé.
Il y a le manque mais il y a aussi des envies.
De rester
professionnellement près de ce public aimé (le web, les seniors, c'est
bien mais juste pour la moitié de la semaine ), d'apporter notre petite
falaise à l'édifice, d'être indépendant, de créer tout en étant
indépendant, d'entreprendre, d'entreprendre ensemble.